En conclusion à l’ensemble offre-demande en eau, il faut à nouveau souligner l’inégalité des régions devant la ressource demain comme aujourd’hui.
- Certaines régions, comme par exemple le nord-est de la France, disposeront d’une pluviométrie suffisante pour assurer des cultures pluviales favorisées demain par l’augmentation de température.
- D’autres régions, au climat trop aride pour assurer facilement des cultures pluviales, disposeront de ressources d’eau suffisantes pour pratiquer l’irrigation sans problème majeur. Ce sera par exemple le cas du sud-est de la France, bénéficiant de l’eau abondante du Rhône et de la Durance distribuée par deux compagnies d’aménagement (compagnie nationale du Bas Rhône-Languedoc et Société du Canal de Provence)
- D’autres, enfin, n’auront ni une pluviométrie abondante ni les ressources en eau suffisantes pour pratiquer une irrigation non restrictive. Ce sera le cas du Sud-Ouest de la France et peut-être du Sud du Bassin Parisien qui devront se poser la question de l’adéquation des systèmes de cultures aux capacités du milieu pédoclimatique.
A coté des résultats agronomiques déjà acquis sur le sujet et synthétisés dans l’expertise collective « Agriculture et sécheresse » réalisée en 2006, c’est sur cette question des systèmes de cultures adaptés que doit porter l’effort de la Recherche Agronomique.