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[1] Dans la plante, circule aussi la sève élaborée qui provient des feuilles et qui est distribuée dans tous les organes vivants dans un tissu spécialisé, le phloème. La sève élaborée contient de nombreux éléments organiques, dont les sucres produits par la photosynthèse, qui constituent à la fois une source d’énergie et les briques élémentaires pour fabriquer de la matière vivante (chapitre II.10).
[2] Noter que certaines plantes (algues, mousses…) ne possèdent pas ces tissus de conduction de la sève. Les algues vivant dans l’eau liquide n’en ont pas besoin ; les mousses sont constituées de tissus très hygrophiles qui se dessèchent et se réhumectent, au gré des conditions extérieures.
[3] Il existe cependant chez certaines plantes (le bouleau par exemple) un mécanisme limité à une certaine période appelé poussée racinaire, provoqué par des échanges d’ions au sein des racines fines à la sortie de l’hiver. Ce phénomène est bien connu chez la vigne qui « pleure » au printemps après la taille de ses sarments.
[4] Le Pascal est une unité très petite, et le plus souvent on utilise le kilo Pascal (kPa) ou le méga Pascal (MPa), valant respectivement 103 et 106 Pascal. La pression atmosphérique au niveau de la mer est sensiblement égale à 100 kPa (soit 0.1 MPa), ou 1 bar, unité utilisée anciennement.
[5] En effet, une petite fraction d’eau reste dans la plante, pour permettre en particulier sa photosynthèse et réaliser sa croissance.
[6] Un dispositif mis au point par l’INRA (Pepista ®) pour effectuer de telles mesures sur des arbres fruitiers a été commercialisé. Il est utilisé pour déclencher automatiquement l’irrigation de vergers.